Qu'est-ce que je trouve par hasard sur Internet ? La couverture de mon tout premier livre : Tap-Tap et Bilili. Et j'apprends par la même occasion qu'il s'agit d'un roman scolaire du cours élémentaire. Pourtant, ce n'est pas à l'école qu'on me l'a donné mais chez une amie de ma grand-mère. L'auteur, je l'ignorais, en est Ernest Pérochon. Ce livre pour enfants est paru en 1937. Donc, à l'époque où je l'ai connu, deuxième moitié des années cinquante, il n'était déjà plus de la toute première jeunesse. Je me souviens encore combien j'étais fasciné par la face de la lune et les deux lutins posés dessus (deux : un noir, un blanc. Comme sur la photo de mon blog, là, à côté !).
Si j'avais su, à ce moment-là, que ce roman serait suivi de milliers d'autres... Calyste, il en est tout ému, là !
(A noter que j'ai retrouvé la Librairie Delagrave des années plus tard, en enseignant, avec une de leurs très bonnes grammaires.)
3 commentaires:
Je ne me souviens plus très bien des choses que je pouvais lire en cours élémentaire. Davantage après, bien que je lisais fort peu dans l'ensemble.
Cornus : je ne me souviens absolument plus du contenu de ce livre. Mais l'illustration de sa couverture m'avait marqué.
"Tap Tap et Bilili", c'est l'histoire de deux enfants insupportables avec leurs parents (avec des défauts un peu "cliché" : le petit garçon trop gourmand, la petite fille trop coquette) qui ne sont jamais contents de ce qu'on leur offre. Le gamin est surnommé Taptap parce qu'il s'amuse sans cesse avec son tambour, et sa soeur "Bilili" parce qu'elle chante continuellement une berceuse à sa poupée, dont le refrain comporte les mots "bilili bilili bilili"... Une nuit, ils se perdent dans un bois et se retrouvent, je ne sais plus par quel biais magique, dans un monde régi par des lutins, et gouverné par un Roi. Les lutins (amusés par l'égoïsme et la puérilité des héros, mais qui n'en pensent pas moins...) accèdent à tous leurs caprices et désirs de jouets, amusements, voyages, etc... Pour finir, les enfants se rendent compte que le bonheur ne réside pas dans la satisfaction immédiate des besoins et des envies individuels, et se retrouvent de retour chez leurs parents. Bien sûr, ils se sont assagis et ont mûri entretemps. C'était très "Vieille France", comme truc, mais mignon tout de même. Mon institutrice du CE1 nous en lisait l'histoire en épisodes, tous les soirs, si nous avions été sages. Ca nous plaisait beaucoup. Ernest Pérochon, l'auteur, a aussi rédigé "Nicolas et Nicolette au Bois Charmant". Ca, en CE1, c'était aussi notre livre d'apprentissage de la lecture, et ça nous amusait beaucoup moins. Moi, en tout cas ! Chian-ti-ssi-me. J'en garde des souvenirs de somnolence intense... Tellement intense que je n'en ai rien oublié, quelques décennies plus tard... :-)
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