Camilleri, c'est parfois irrégulier. Il écrit tellement que certains de ces romans me semblent légèrement bâclés. Le Champ du potier, dernier sorti en poches, fait partie des grands crus.
On y retrouve bien sûr Salvo Montalbano, le flic de Vigàta et ses collègues, Livia, son amie "exilée" dans le nord, à Milan et tout le peuple sicilien, de basse ou de haute extraction.
Mais c'est l'intrigue qui est, cette fois-ci, très bien ficelée. Enquête autour de la découverte d'un cadavre découpé en morceaux et défiguré avant d'être jeté dans un terrain argileux. Camilleri (mais il l'a fait déjà d'autres fois) joue avec l'ombre omniprésente de la mafia, sa participation (ou non) à ce crime et c'est un régal. D'autant plus que, dans ce roman, un de ses hommes semble compromis. Heureusement, Saint Matthieu s'en mêle...
(Andrea Camilleri, Le Champ du potier. Ed. Fleuve noir. Trad. de Serge Quadruppani.)
samedi 3 janvier 2015
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