Encore un livre mal fagoté, à mon avis. Mais celui-ci, je l'ai bien aimé tout de même. Metin Arditi est un écrivain d'origine turque qui écrit en français. J'avais déjà lu de lui un petit bijou, Le Turquetto, narrant l'histoire d'un peintre italien, égal de Titien, dont toutes les oeuvres auraient disparu.
Ici, nous ne sommes plus dans la Sérénissime mais à Saint-Pétersbourg, à la fin des années trente, alors que le régime soviétique détruit tous les trésors de l'église orthodoxe et massacre moines et prêtres. Certains, réfugiés dans la forêt, se regroupent autour de Nikodime et, bien vite, décident de sauver ce qui peut être sauvé, en particulier des icônes qu'ils enfouissent dans une cache sûre.
La deuxième partie, à mon avis moins intéressante, se passe dans les années 2000 et raconte comment l'on retrouve ces trésors de l'art, nous révélant enfin qui était réellement Nikodime et quel rôle a joué la mystérieuse Irina.
(Metin Arditi, La Confrérie des moines volants. Ed. Grasset.)
lundi 26 janvier 2015
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