J'ai cru, en achetant ce roman, avoir découvert un auteur japonais que je ne connaissais pas. En fait, en regardant hier soir sa bibliographie, je me suis rendu compte que j'avais déjà lu un autre livre de lui, il y a longtemps : L’Éclipse, qui m'avait beaucoup plu. Mais les patronymes japonais sont difficiles à retenir pour nous, occidentaux, tout autant que les noms des personnages de romans russes.
La dernière Métamorphose est, au départ, une longue méditation sur la nouvelle de Kafka beaucoup plus connue : La Métamorphose. Mais bien vite, le personnage/narrateur, enfermé dans sa chambre puisque hikikomori, en vient à parler davantage de lui que de Gregor Samsa, héros de Kafka. A la recherche de sa véritable nature, il nous raconte les différentes expériences qu'il a tentées au cours de sa vie pour essayer de la définir sans jamais y parvenir.
En fait, on ne sait jamais à quel point de folie en est parvenu ce jeune homme avec qui, malgré tout, on arrive parfois à s'identifier. Toute une partie du roman, vers la fin, est consacrée à la tenue de son blog et cela m'a fait sourire bien des fois...
Un livre dense et passionnant pour qui ne recherche pas forcément la narration d'aventures palpitantes.
( Hirano Keiichirô, La dernière Métamorphose. Ed. Picquier. Trad. de Corinne Atlan.)
samedi 10 janvier 2015
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4 commentaires:
Pour nous, orientaux ?!
Oriental toi-même !
Chroum : on est toujours l'oriental de quelqu'un d'autre !!! Merci. Rectifié.
J'ai pour ma part toujours considéré Calystee comme un oriental.
Karagar : donc, comme disent (ou disaient) les jeunes, je ne suis pas "à l'ouest" ! :-)
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