Laurent Gaudé, parfois j'aime, parfois je n'aime pas. J'avais ainsi beaucoup apprécié La Mort du roi Tsongor qui m'avait fait découvrir cet auteur.
Dans le roman que je viens de terminer, Pour seul cortège, on retrouve beaucoup du souffle épique de Tsongor, en plus familier pour moi, puisqu'il s'agit de la mort d'Alexandre le grand. De très belles pages, un style inspiré et la magie des noms de l'Antiquité, que ce soit celui des personnages ou celui des villes traversées. Mais ne rêvez pas: à la fin du livre, on n'en sait pas plus sur le véritable emplacement du tombeau du macédonien, jamais retrouvé à ce jour.
Un seul petit bémol: je trouve le titre ridicule.
(Laurent Gaudé, Pour seul cortège, Ed. Actes sud.)
samedi 9 février 2013
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4 commentaires:
J'avais eu l'occasion d'assister à une lecture du Soleil des Scorta par Laurent Gaudé, dans un théâtre vide, un samedi après midi...
Depuis, je n'ai jamais réussi à commencer un de ses romans, parce que c'est un souvenir vivant, en chair, en os, en cheveux ébouriffés et silence monacal.
Georges: moi, j'ai eu cette expérience avec la rencontre de Erri de Luca, mais j'avais déjà lu nombre de ses livres. Le personnage correspond tellement physiquement à ce qu'il écrit que, au contraire, ça m'a poussé à en lire davantage.
Tu te fais trop rare, ma Georges.
Oui, je sais ça.
je vais revenir, je t'embrasse.
Georges: je t'embrasse aussi, Georges.
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