Toute la journée, il s'est donné, à travailler, à faire le pitre, à vouloir faire rire les autres en disant tout ce qui lui passait par la tête, sans trier, plaisant, choquant, lassant. C'était ça ou le trou. En face de lui, une seule l'a compris.
Il est fatigué des quelques heures de sommeil, à peine, et du brouhaha des salles de réunion. Il a voulu dormir. Il l'a fait et ne s'en est senti que plus lourd. Écrire, ça le sauve, mais c'est vite fait. Ensuite, il faut affronter la soirée. Il en a peur. Il reste encore le repas. Et après?
En ouvrant le réfrigérateur, il retrouve un restant de riz dans un petit plat rond, cuisiné hier. Et la présence est là, réconfortante, douce. Il n'est plus seul. Le grain du riz comme un grain de peau sur l'épaule qui accueille. Il peut repartir.
vendredi 26 juin 2009
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2 commentaires:
"...à faire le pitre, à vouloir faire rire les autres en disant tout ce qui lui passait par la tête, sans trier, plaisant, choquant, lassant. C'était ça ou le trou."
Un risotto que je connais bien...
Bisou affectueux
Risotto qui tourne parfois chez moi à la ratatouille trop cuite!
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