Par où commencer, entre la soirée du vendredi, la journée du samedi, celle de dimanche, les photos des Invites 2009 de Villeurbanne à poster sur Flickr. Je n'aurai jamais le temps de tout faire ce soir.
Vendredi, soirée éprouvante: ce qui aurait dû être un plaisir s'est bien vite transformé en stress. Complication d'abord de la sortie de l'hôpital pour Kicou, que l'on avait autorisée à assister à Don Quichotte (Minkus/ Petipa. J'en parlerai après) donné par les ballets de Saint-Pétersbourg à la Bourse du travail. Finalement, un taxi fut appelé, les places initialement réservées au balcon changées pour d'autres à l'orchestre, seul accessible pour les fauteuils roulants. Au premier entracte, Kicou a voulu se rendre aux toilettes où elle a été prise d'un malaise impressionnant: pâle, glacée, avec un mal de ventre épouvantable (la morphine ne faisant plus effet). Les trois amis qui l'avaient accompagnée ont fait appel aux pompiers pour la rapatrier aux soins intensifs de l'hôpital où elle se trouve. Mais l'hôpital n'ayant pas de service d'urgences, les pompiers ont refusé et l'ont dirigée sur St-Luc/St-Joseph où il lui fallut encore patienter près d'une heure avant qu'un médecin prévenu de la gravité de la situation n'accepte le transfert à Villeurbanne.
Pendant ce temps, ma sœur et moi, restés dans la salle pour surveiller les vêtements des autres, nous n'étions informés de rien du tout. Quand l'une des amis est remontée les récupérer, elle nous a demandé de rester et de vérifier, lorsque la salle s'éclairerait, si rien n'avait été oublié. Nous voici donc seuls tous les deux, sans informations, sans possibilité d'en avoir avant la fin du spectacle, voir avant le lendemain. J'avoue que la situation ne m'a pas permis de regarder sereinement ce ballet qui m'a semblé pourtant bien dansé et bien mis en scène. Mais les soli successifs des différentes étoiles n'ont jamais réussi à me captiver au point d'oublier ce qui se passait pour Kicou et que je ne pouvais qu'imaginer.
Rentré chez moi, je n'ai pas pu dormir. La veillée s'est prolongée fort tard. J'ai eu bien sûr depuis des nouvelles: le détail des épisodes que je viens d'évoquer et surtout l'état pitoyable de Kicou. Je ne lui ai pourtant pas rendu visite ce week-end (pour elle: repos et famille) et irai demain après-midi avec une amie commune que j'ai prévenue de l'état critique de ma vieille complice. Je crois que je vais bientôt la perdre.
dimanche 21 juin 2009
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2 commentaires:
Te serre fort.
Très fort.
Merci, Lancelot, mais ça va. Je sais ce qui vient.
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