Mais Charlieu est surtout célèbre pour deux monuments : l'abbaye Saint-Fortuné et le couvent des Cordeliers.
L'abbaye Saint-Fortuné (hélas fermé le mardi) est fondée en 872 par le comte Boson, futur roi de Bourgogne cisjurane (en 879) et Ratbert, évêque de Valence en un lieu nommé Sornin que les moines rebaptisèrent Charlieu (carus locus). D'abord autonome, l'abbaye est ensuite rattachée à l'Ordre de Saint-Benoît (ou Ordre de Cluny) vers 930-940. Dès le Xe siècle, l'église abbatiale abrite des reliques de Saint Étienne et de Saint-Fortuné ; elle est agrandie afin de permettre aux pèlerins de circuler autour des reliques. Mais on peut supposer une baisse du nombre de moines au cours du siècle suivant, car l'église du IXe siècle tombe ensuite en ruines et doit être reconstruite au XIe siècle. De plus, l'abbaye devient un prieuré en 10402. Ce prieuré ne compte plus que six moines à la veille de la Révolution française. Comme de nombreux monastères, il est alors sécularisé et vendu en biens nationaux et la plus grande partie de l'église est détruite : seul subsiste encore l'avant nef ou narthex.
La Cène (tympan du petit portail)
Au sommet du tympan du grand portail, l'Agneau de l'Apocalypse
Charlieu j'y suis allé mais à une époque où l'art roman ne m'intéressait pas encore. En tout cas, c'est un lieu où il y a une sacrée iconographie ! "J'y retourne immédiatement !"
3 commentaires:
L'abbaye vaut son pesant d'or (souvenir extra de la visite).
Charlieu j'y suis allé mais à une époque où l'art roman ne m'intéressait pas encore. En tout cas, c'est un lieu où il y a une sacrée iconographie !
"J'y retourne immédiatement !"
Cornus : ce sera pour une autre fois.
Chroum : perso, je ne connaissais que le Couvent des Cordeliers.
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