Lors du génocide arménien de 1915, ses parents sont tués. Il est déporté et vendu comme esclave à un chef de tribu kurde. En 1919, après la défaite de l’Empire ottoman, lors de l’arrivée des troupes alliées, il s'échappe. Il est recueilli dans un orphelinat créé par les Américains puis s’embarque pour la France.
Veuf de Léa Vaillat (1908-75) et sans enfant, il fait, en 1983, de la Fondation de France son légataire universel, pour créer la Fondation Léa et Napoléon Bullukian qui a une triple vocation :
- encourager la recherche médicale et en particulier la lutte contre le cancer,
- participer aux œuvres sociales arméniennes et d’entraide de l’église arménienne et
- encourager les jeunes artistes.
La fondation a son siège place Bellecour à Lyon.
2 commentaires:
Un sacré parcours... Il y a beaucoup d'Arméniens globalement dans la région (j'en ai connu quelques uns, pas intimes, mais sympas).
Cornus : une amie de ma grand-mère l'était.
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