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| La forêt d'eucalyptus (1868), Édouard Riou |
Pourquoi cette illustration des Enfants du capitaine Grant, de Jules Verne, m'a-elle autant marqué lors de la lecture du roman, à l'âge de douze ans environ ? Je me souviens même de l'endroit où j'étais quand je l'ai découverte : sur le terril près de la ferme de mes parents, à garder les chèvres. Enfin, garder est un bien grand mot car elles profitaient souvent de mes "absences" pour se faire la belle. Quand je relevais les yeux du livre, elles avaient disparu !
Je crois qu'en fait, c'est le premier grand voyage que j'ai fait de ma vie, là, près de l'ancien puits de mine mais en fait sous les arbres séculaires d'un pays fantasmé !
7 commentaires:
Ah le coup des chèvres qui se sauvent quand on rêvasse... ma mère a vécu les mêmes choses étant enfant.
Moi aussi j'ai envoyé aux alpages et gardé un troupeau de chèvres et brebis (une cinquantaine !) tout un été quand j'avais 10 ans, mais heureusement j'avais une chienne, une vraie pro !
je comprends que cette image t'aie fasciné, je la découvre ici et elle m'a happé.
Les livres de Jules Verne ont été aussi pour moi l'occasion de voyages magnifiques ! Il faudrait que je les relise
Faut dire que les gravures dans les Jules Verne, c'étaient pas rien !
Moi c'était plutôt Le château des Carpathes avec le vieux burg, le berger Frik, descendant dégénéré des Daces ! Et l'ami, un juif polonais, (Pierre Goldman?!) sillonnant la montagne, colporteur de lunettes, thermomètres, baromètres et de petites horloges. Objets de rêves !
Cornus : les chèvres de la Loire sont particulièrement mutines !
Plume : alors, tu pouvais lire tranquillement !
Karagar : peux-tu expliquer pourquoi ? Moi, je n'y parviens pas tout à fait.
Petrus : je ne suis pas sûr que relire soit une bonne idée. J'ai eu des déceptions en le faisant.
Chroum : je l'ai lui, celui-ci aussi mais sans illustrations et beaucoup plus récemment.
vision majestueuse, "gothique" de la forêt, comme un lieu mystérieux et sacré
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