Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
3 commentaires:
Cela me rappelle les fleurs jetées en mer en mémoire de ces pauvres gens morts en tentant de traverser. J'ai vu plusieurs fois des images ces derniers jours.
Moi j'aime autant le printemps et l'automne. Pas trop l'hiver pour cause d'appart frigo, pas trop l'été pour cause d'invasion.
Cornus : ma grand-mère me racontait ça pour un cousin, cpulé pendant la dernière guerre.
Plume : encore une fois, on se rejoint.
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