mercredi 1 juin 2016

Trilogie

Bill Douglas (1934-1991) est un réalisateur écossais qui ne compte que quatre films à son actif, dont cette fameuse trilogie profondément inspirée par son enfance. Je n'avais jamais entendu parler de lui jusqu'à lundi soir où Arte a eu la bonne idée de donner à la suite ces trois courts films.Et là, ce fut un choc pour moi : Zola s'était invité chez Antonioni. C'est du moins l'impression qui m'est restée de cette soirée.

Zola par le cadre évoqué de ces mines proches d'Edimbourg, des habitations délabrées, par la cruauté et "l'immoralité" des rapports humains, y compris et surtout dans la proche famille de l'enfant. Antonioni par les silences fréquents, par l'épuration des moyens au profit de l'émotion, les plans fixes d'une beauté à couper le souffle, les ellipses narratives.

Beauté du noir et blanc, expressivité des visages rappellent les grands films muets et donnent à l'ensemble, tourné entre 1972 et 1978, un souffle poétique d'une incroyable puissance. Encore une fois, merci Arte.


4 commentaires:

plumequivole a dit…

J'ai programmé ça pour ce soir.

Calyste a dit…

Plume : et alors, ton avis ?

Cornus a dit…

Je ne connais pas. Je conçois que cela puisse intéresser/plaire, mais là cet extrait ne me tente nullement, surtout en ce moment.

Calyste a dit…

Cornus : c'est sûr, ce n'est pas de la comédie hilarante !