Comment parler de ce roman sans le trahir ? Je l'ai encore dans la tête et je crois qu'il y restera longtemps, comme un des livres qui m'auront le plus marqué.
L'histoire en est irracontable, tant elle est complexe et simple à la fois. Le réduire à quelque résumé serait l’abimer et je ne le ferai pas. Une sorte de Recherche du temps perdu (ou retrouvé) dans les rues et les classes sociales de Rome, une analyse du souvenir comme chez Proust dont il adopte parfois la longueur de certaines phrases, avec un humour plus "prolétaire", une découverte de la maturation de l'homme à travers l'amour, évident ou non dit, sans que l'on sache lequel des deux l'a le plus imprégné. Une promenade dans cette ville que j'aime tant, avec, pour point d'orgue, la découverte de ce que l'on est.
(Alexis Curvers, Tempo di Roma. Ed. Robert Laffont.)
lundi 20 juin 2016
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