Ce sont les derniers mots de ce roman noir, très noir, de Massimo Carlotto dont j'avais déjà lu Le Maître des nœuds.
Entre les premières phrases du livre et eux, des dizaines de cadavres, des policiers véreux, des femmes plus ou moins rangées, dont certaines aussi dangereuses que les hommes, des notaires peu regardants, toute une faune qui semble gangrener l'Italie du nord, de Milan à la Vénétie, où se déroule l'intrigue.
L'auteur ne s'embarrasse guère de longues phrases, d'analyses psychologiques ou de descriptions interminables. Tout est glauque et pourri dans ce monde souvent nocturne. Cela m'a davantage fait penser à un film américain par la rapidité et l'efficacité de l'action, sauf qu'ici, point de gentils, que des méchants, et surtout pas de happy end moralisateur. Comme si le soleil avait soudain déserté la botte.
(Massimo Carlotto, Arrivederci amore. Ed. Métailié. Trad. de Laurent Lombard.)
jeudi 23 juin 2016
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