J'ai entendu à la radio un gériatre évoquer le recours à la musique afin d'atténuer la douleur pour les grands malades en fin de vie. Un soin palliatif en quelque sorte qui, paraît-il, donne de très bons résultats.
C'est sans doute une excellente idée. Pourtant, j'ai pensé à ce moment-là au film de Richard Fleicher, Soleil vert, sorti en 1973, avec Charlton Heston et Edward G. Robinson, film d'anticipation que j'avais vu alors et qui m'avait beaucoup marqué. particulièrement la mort de Thorn (Robinson) sous forme d'euthanasie en musique : le vieillard, en écoutant un extrait de la Pastorale, la 6° symphonie de Beethoven, voit défiler sur un grand écran les images de ce qu'était la terre autrefois, une nature splendide, des paysages d'une beauté à couper le souffle, des animaux sauvages en pleine liberté.
Ainsi donc, il semblerait que la réalité rejoigne la fiction, comme elle l'a déjà fait pour le roman d'Orwell 1984. Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle !
vendredi 24 juin 2016
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3 commentaires:
Je me souviens aussi de cette fin de vie qui m'avait marqué, même si c'est surtout celle de Tom HANKS dans "Philadelphia" qui est plus forte encore. Je ne peux revoir la fin du film où il meurt en voyant défiler le cours de sa vie sans pleurer et m'imaginer à sa place le jour venu...
J'ai vu une partie de ce film seulement et alors que j'étais encore jeune. Ce que j'en avais vu m'avait impressionné.
Je ne doute pas que la musique soit apaisante.
Je ne me pose pas sérieusement la question de la façon dont j'aimerais mourir, car je perçois pas aujourd'hui comment je pourrais aimer ça.
Petrus : tu as sans doute encore largement le temps d'y penser !
Cornus : je ne comprends d'ailleurs pas très bien le titre mis sur cette vidéo.
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