Voilà donc terminé le roman dont je parlais dernièrement et que j'ai eu tant de mal à lire, au point d'en sauter allégrement quelques paragraphes, voire pages entières à partir de la moitié. J'avais envie d'y mettre le nez depuis qu'un blogueur, je ne sais plus qui, l'avait présenté comme son livre de chevet.
Sous le volcan, de Malcom Lowry, raconte les derniers jours d'un consul alcoolique au Mexique, en compagnie de sa femme, partie puis revenue, de son demi-frère Hugh et d'un ami français, Laruelle. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé ce roman, mais pas de manière anodine, plus exactement de la même manière que je n'aime pas les livres de Céline.
Il s'agit certainement d'un grand bouquin mais que je considère, moi, comme complétement illisible, du mois dans la traduction de Jacques Darras, proche de la langue, de la construction de phrase orales. En postface du roman, le traducteur s'en explique : "Malcom Lowry insiste vigoureusement sur l'épreuve du "gueuloir" à laquelle il a, dit-il, comme Flaubert naguère, soumis la moindre de ses phrases. Ce poème musical en prose devait donc impérativement pouvoir être lu, ou mieux : interprété à haute voix. Tel aura été le souci majeur de la présente traduction."
Promis : si le film de John Huston repasse un jour, j'irai le voir. Ça aura l’avantage de durer moins longtemps que cette lecture. Je suis sans doute injuste mais c'est probablement un trop grand livre pour moi !
(Sous le volcan, Malcom Lowry. Trad. de Jacques Darras.)
mercredi 25 novembre 2015
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7 commentaires:
Il m'est arrivé d'insister, mais quand cela ne veut pas, cela ne veut pas...
Tu n'aimes pas Céline Dion ? Tu as raison, moi non plus ! :-)
Merci Calyste tu me rassures ! On m'a tannée pendant des années pour que je le lise, bonne fille j'ai essayé, et je n'ai jamais pu dépasser les 20 premières pages. Et c'était une édition plus ancienne (années 50/60 je dirais) et un autre traducteur.
La version que j'ai lue il y a quelque temps déjà est celle de chez Gallimard/Folio
(N° 351, achevé d'imprimer le 25 février 1973,
"Traduit de l'anglais par Stephen Spriel
avec la collaboration de Clarisse Francillon
et de l'auteur
Avant-propos de Maurice Nadeau
Postface de Max-Pol Fouchet")
Maintenant, ce n'est sans doute pas qu'une question de traduction (je n'ai pas la version originale), mais d'appétence pour un certain genre de littérature... ou un livre (très) particulier.
C'est celle-là que j'avais eu entre les mains.
Cornus : c'est un roman à la réputation bien établi. J'ai voulu aller jusqu'au bout, mais n'ai pas changé d'avis pour autant.
Plume : j'avais une collègue qui voulait à tout prix me faire découvrir certains romans. A chaque fois, ils me tombaient des mains. J'ai fini par le lui dire.
Dominique : tout à fait d'accord avec vous. Mes goûts littéraires ont toujours été assez stables, contrairement aux musicaux qui, eux, ont évolué avec l'âge.
Plume : dont il est tombé...
pareil; je l'ai lu la plupart du temps sans comprendre de quoi il retournait !
Anonyme : nous ne devons pas être les seuls !
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