J'aurais pu prendre en photo les trois queues de la préfecture, ce matin : permis de conduire (queue même pour avoir un ticket d'appel), queue des cartes grises (dont la moitié a été priée de rentrer dans ses pénates une heure avant la fermeture. Je suis passé de justesse), queue pour l'accueil des immigrés (moins importante que la première fois).
J'aurais pu prendre en photo cet après-midi, le quartier de l'annexe de la préfecture, à Vénissieux, dont le site internet ne donne pas la bonne adresse : tours, barres d'immeubles, chantiers de démolition et de reconstruction. Soyons un moment positif : presque pas d'attente (c'est pour ça que j'étais allé là-bas) et enfin mon dossier leur convenait (ce matin, il manquait un coup de tampon de la police, donc petit détour par le commissariat. C'est bizarrement l'endroit le plus accueillant de tous !).
Mais c'est le marché des quais du Rhône que j'ai choisi : ici, de beaux légumes et fruits de saison, des vendeurs sympathiques et des clients qui entament volontiers la conversation. Je commence à y avoir mes petites habitudes auprès de certains étals.
jeudi 5 novembre 2015
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6 commentaires:
J'aurais eu mauvais esprit j'aurais dit que d'avoir le choix entre trois queues y avait pas motif à se plaindre, mais je n'ai pas du tout mauvais esprit, tu me connais...
Plume : mais, Madame, ai-je l'habitude de prendre des queues, même longues, en photo ?
De les mettre sur ton blog, certes non, mais de les photographier, nous n'en savons fichtre rien... en tout, vu les queues dont il est question, tu as fait le bon choix!
Ah que j'ai la nostalgie de ce marché !
Quand j'étais à Lyon, j'y allais rien que pour acheter des pommes rares, introuvables ailleurs, des calvilles, bien grosses bien jaune !
Alors, tu es bientôt arrivé à la fin de ton parcours du combattant ?
Karagar : inutile d'insister : vous n'en saurez pas plus ! :-)
Chroum : et puis il y a la vue, sur le Rhône, sur les ponts, sur l'Hôtel-Dieu et les arbres roux en ce moment...
Cornus : je croise les doigts !
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