La rouille n'en est encore qu'à son début mais la luminosité était splendide. Sur le lac, un cormoran (qu'une femme prit pour un corbeau !) pêchait et avala devant moi un beau poisson que l'on vit un instant glisser le long de son cou. Des canards dormaient sur un tronc à demi immergé. Les canaux se couvraient de feuilles détachées et les graminées resplendissaient sous le soleil rasant.
Et puis, l'astre passé derrière l'horizon, le spectacle s'est éteint, les grand-mères, pressées de rentrer, hâtaient leurs petits enfants qui voulaient encore jouer. Alors, j'ai repris mon vélo...
4 commentaires:
C'est pas mal aussi en ce moment. Je ne suis allé qu'une seule fois à la Tête d'or, et j'étais si jeune. Je me souviens surtout des roses et à une autre endroit, des éléphants.
Chaque coin difuse sa propre lumière...
La Tête d'Or, "le Trésor de la Tête-d'Or-du-Christ, trésor enfoui !"
Ici, ce n'est pas la lumière de Monet à Giverny ; ça me rappelle plutôt celle de Brangues, où Claudel et Stendhal... quand, près du Soleil, approche l'hiver...
que de jolies photos... les couleurs d'automne sont toujours plus marquées en zones plus "continentales" là où les écarts de températures jour/nuit sont plus grands
Cornus : il y en a toujours !
Chroum : je ne connais pas encore Brangues et avais oublié jusqu'à son existence. Tu me donne une bonne idée de balade. Ce n'est pas très loin.
Karagar : encore quelques jours et tout sera somptueux
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