Mardi 11 août (1) :
Nous faisons ce jour-à notre plus long périple : jusqu'à Blois (dont nous avions trouvé les portes closes il y a deux ans), avec escale à Chaumont-sur-Loire.
Le château de Chaumont s'élève sur un petit promontoire au-dessus du village qui s'étire en bord de fleuve. Maintes fois remanié depuis sa genèse au tournant de l'an 1000, il appartint successivement à plusieurs familles et fut le lieu de nombreux règlements de compte dont les plus célèbres sont celui entre la maison d'Amboise (alliée à Charles le Téméraire) et Louis XI qui fit abattre la première forteresse, et entre Catherine de Médicis et Diane de Poitiers qui fut obligée de quitter Chenonceau récupéré par l'italienne et de s'y installer provisoirement. Il fut un temps également la propriété de la princesse de Broglie qui le dota d'écuries luxueuses puis, ruinée, céda le domaine à l’État. Il appartient aujourd'hui à la région Centre et affirme une vocation culturelle en regroupant sur un même site conservation du patrimoine, création contemporaine et invention paysagère (Festival International des Jardins).
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| Côté parc |
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| Côté parc |
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| Côté Loire |
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| Côté Loire |
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| Les écuries |
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| Les écuries |
Étrange sensation ressentie dans certains appartements non restaurés (ceux réservés aux enfants) où sont installées des créations du plasticien Jannis Kounellis, un des maîtres de l
'arte povera (art pauvre, à partir de matériaux communs). Les sous-sol abritent d'étranges potences de cloches en bronze du même artiste.
8 commentaires:
J'aime beaucoup les expositions ainsi que les écuries. Ce que tu en restitues à tout le moins
J'y avais tourné un peu autour, mais je ne l'ai jamais visité.
J'avais visité (en 1999 il me semble) les jardins du festival international, mais j'avais été assez déçu par la relative pauvreté des biomasses et de la variété végétale et presque choqué par la surabondance du plastique (notamment des sortes copeaux à différents endroits et de diverses couleurs sur le sol) et du verre pilé également au sol. Bref, ces "œuvres" m'avaient déplu à quelques rares exceptions près.
les cloches, c'est dans une oeuvre? art pauvre, quand on connait le prix des cloches, même d'occas! T'aurais du demander où aller les cloches à l'issue de l'expo et donner mon adresse.
Jérôme : je n'ai mis que quelques photos (chronophage !)mais, à l'automne, je les posterai toutes sur mon site Flick'r, vers la mi-septembre.
Cornus : encore une fois, nous avons un peu zappé les jardins : pas le temps de vraiment tout faire.
Karagar : l'art pauvre semble concerner uniquement les appartements des enfants. Les cloches (j'ai pensé à toi en les voyant) sont effectivement une œuvre mais les deux expos sont, semble-t-il, permanentes.
Cornus : en plus, il y a vraiment beaucoup de choses à voir dans ce château.
Je ne parlais même pas du jardin du château proprement dit que je ne connais pas spécialement, mais ceux, thématiques, du festival et qui changent tous les ans. Je pense que tu as bien fait de visiter le château en priorité. Peut-être irons-nous pour la même occasion que le château de Blois (comme vous avez fait, semble-t-il).
Le 21, hier, je passais à Chaumont.
Nous nous sommes croisés !
Tu devrais lire "Le passeur de Loire" de Catherine Lépront...
Elle y évoque sa famille, livre consacré à son grand-père, directeur de la Santé de 1940 à 1945, puis médecin du travail au Creusot (Saône-et-Loire) où elle est née.
Cornus : Blois, c'est pour le billet suivant.
Chroum : il m'a en effet semblé t'apercevoir ! :-)
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