Après avoir visité les sites proches du gîte, nous nous éloignons peu à peu. Je ne connais qu'un seul inconvénient à Chinon : la très longue ligne droite (une vingtaine de kilomètres) qu'il faut emprunter pour en sortir à travers la forêt domaniale (direction Tours). Au fil du séjour, on finit vraiment par s'en lasser !
Nous commençons la journée par un petit château repéré il y a deux ans mais qui ne faisait pas partie de nos priorités : le château de L'Islette (XVI°), tout près d'Azay-le-Rideau, dont il est une réplique en plus modeste (et dont les toits des tours ont bêtement été tronqués par un propriétaire précédent). Caressé par l'Indre, il est surtout connu pour avoir abrité les amours tumultueuses d'Auguste Rodin, le sculpteur, et de son élève Camille Claudel.C'est là que Rodin travailla à sa célèbre statue de Balzac, après avoir été "bluffé" par les quatre marbres de Camille Claudel représentant la petite fille des propriétaires, Marguerite Boyer, La Petite Châtelaine, marbres dont l'un se trouve dans le château.
Après l'agrément des jardins, nous découvrons celui de l'intérieur, encore habité aujourd'hui. Ce fut un de nos coups de cœur du voyage.
3 commentaires:
Une ligne droite qui n'existe cependant que pour aller à Azay-le-Rideau et donc Tours, certes un peu ennuyeuse mais qui avait à l'époque l'énorme avantage de ne pas trop perdre trop de temps sur ce tronçon quand on doit aller régulièrement à Tours. Il existe des façons plus champêtres, mais moins rapides.
Je ne connais pas du tout ce château, ni même de nom, un comble.
Cornus : il n'est pourtant pas très loin de Chinon. De l'autre côté de la route qui borde la propriété, c'est la commune d'Azay.
Maintenant que j'y repense...
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