A Fiumicino, le temps est gris mais il ne pleut pas. Une petite bécasse nous accueille, qui ne sait rien, qui ne comprend rien, qui refuse d'appeler la responsable générale sous prétexte que le téléphone, "ça coûte cher" ! Ça commence bien ! Le car arrive. Un élève s'aperçoit qu'il a oublié sa carte d'identité de l'autre côté des portiques de la douane. Le chauffeur du bus me prévient qu'il n'attendra pas plus de cinq minutes : "Après, ils (l'élève et deux enseignantes) prendront un taxi." De mieux en mieux ! Finalement, tout s'arrange : le chauffeur, un calabrais, se montrera très sympathique et parlera beaucoup avec moi (parce que en italien, bien sûr).
Arrivée à la catacombe de Priscille, sur le Quirinal. J'avais conseillé à ma collègue organisatrice de choisir celle-ci car elle est peu fréquentée contrairement à Calixte ou Saint-Sébastien, sur la Via Appia antiqua, où se déversent des flots de touristes. Effectivement, il n'y a que nous.
Extérieur de la catacombe de Priscille |
Au fil des galeries |
Chapelle des "Grecs" |
Chapelle des "Grecs" (vue de l'autre côté) |
A notre arrivée à Palestrina, j'ai la joie de retrouver Jacqueline, la responsable générale, une basque qui a passé sa vie en Italie (depuis 1968) tant elle en est amoureuse. Elle accepte de dîner avec nous et nous finissons par nous tutoyer. J'apprends qu'elle a 75 ans, ce dont j'étais loin de me douter, et que son chien Peïo est mort, ce qui m'étonne moins. Mais elle a gardé sa vieille habitude de recueillir tout chien ou chat abandonné et en a possédé jusqu'à plus de vingt de chaque catégorie.
Couché tôt car la journée de demain sera chargée et fatigante, et encore je suis loin d'imaginer à quel point !
3 commentaires:
Cette histoire de "suicide" en avion, c'est abominable. Sur le coup, cela refroidit, en effet. En juillet 2000, il y avait eu l'accident mortel du Concorde, très peu de temps après que j'eus pris l'avion pour la Roumanie (la première et seule fois).
Je les trouve belles ces catacombes. Et pas du tout glauques en effet. Et j'aime bien ta mention de la vieille femme qui a passé toutes ces années sous terre. Un beau sujet de nouvelle...
Cornus : et, alors que nous étions à Rome, un autre avion s'est écrasé à Varsovie.
Plume : une vie sous terre ! Et cette religieuse était passionnante.
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