Si celle d'aujourd'hui ne risque pas d'avoir impressionné ma mémoire, en revanche je me souviens parfaitement de celle de l'été 1999. J'étais à la campagne en Haute-Savoie, à Bons. Nous nous étions réunis avec les voisins dans leur cour pour assister à l'événement. Il me semble que c'était autour de midi.
Elle n'a pas été très longue mais l'obscurité s'est réellement installée autour de nous. J'avais pris comme protection un vieux maque de soudeur qui a fort bien fait l'affaire. Ce qui m'avait le plus impressionné, ce n'est pas qu'il fasse presque nuit à midi mais la qualité particulière de cette obscurité, en rien comparable avec la tombée de la nuit. Comment décrire l'obscurité ? Je ne m'en sens pas capable mais je sais que cela m'avait fortement marqué.
De même que le silence qui s'était alors fait dans la campagne environnante : plus aucun bruit d'animaux. Le noisetier en face de la maison, d'ordinaire envahi par les oiseaux et bruyant à tel point qu'il m'arrivait de maudire ces volatiles qui me réveillaient souvent avec le soleil, était lui aussi silencieux, comme déserté de toute vie. Je crois bien que c'est ce silence qui m'avait le plus intrigué pendant ces courts instants.
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5 commentaires:
Exact. Le silence est très impressionnant, et la fraîcheur soudaine aussi.
Cette fois-ci j'ai donc tout raté, mais quand même la nuance de lumière au moment de l'assombrissement était tout à fait étrange.
Plume : oui, la fraîcheur aussi. Je m'en souviens très bien
Rien de tout cela en 1999 en Bourgogne. On a toujours vu le soleil à travers les nuages qui passaient devant, d'épaisseur variable. L'assombrissement n'avait pas été spectaculaire, compte tenu du fait de la couverture nuageuse variable.
Moi, c'est tout l'inverse, à part une vague fraîcheur, en 1999 (temps couvert en en ville) rien perçu du tout ! Plus reseenti quelque chose hier.
Karagar : tu t'es consolé avec la marée ?
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