Un hameau perdu de deux maisons au bout d'une route traversant une forêt de sapins, en contrebas un petit étang avec une cabane de pêcheur. Dans les cuvettes des prés à l'ombre, des amas de neige qui n'ont pas encore fondu. Le ciel : bleu. L'air : frais. Le silence : ressourçant.
Ça valait bien deux heures de route pour fêter les 70 ans de mon cousin germain, aux confins de la Loire, de la Haute-Loire et du Puy de Dôme. Il est venu s'installer là, solitaire, après avoir passé une grande partie de sa vie à Toulon, de par son travail côtoyant beaucoup de gens, et maintenant grand adepte du bio, cultivant son jardin à l'ancienne.
Son ami kabyle était là aussi. Elle est belle, elle est douce. Elle avait préparé de la pâtisserie divine. Et puis sa fille et ses petits enfants que je connais à peine et qui sont déjà en fac. Et puis ma cousine et son fils, émouvant de ressemblance avec son père décédé, et la fille de son fils. Après la mort des vieux parents, la famille se resserre. Aujourd'hui, j'étais bien, et surtout, j'étais bien là.
dimanche 8 mars 2015
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5 commentaires:
En voyant le titre et avant de lire, je me suis dit bêtement : mais il a combien d'anniversaires ?
Une petite pâtisserie kabyle en rentrant du jardin ne m'aurait pas déplu !
Le premier paragraphe m'a fait rêver.
Plume : mais moi, je veux bien en avoir plusieurs, avec plein de cadeaux chaque fois.....
Karagar : il y a de quoi. J'étais au paradis là-bas, avant de retrouver les rues, les voitures et le bruit.
Cela ne fait assurément pas partie des endroits les plus moches au monde par là-bas. Et si en plus, on se sent bien avec les gens, que demander de mieux ?...
Cornus : c'est une campagne que j'aime beaucoup, y ayant passé souvent les vacances de mon enfance.
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