Voici quelques jours que j'ai terminé ce roman de Yôko Ogawa sans en parler dans ce blog, trop occupé à rédiger ma fiction, ce qui me prend pas mal de temps. Ce n'est peut-être pas le meilleur que j'ai lu d'elle. Il est d'ailleurs assez ancien (1996) mais contient en germe, comme le dit la quatrième de couverture, "tous les éléments caractéristiques de la personnalité littéraire" de cet auteur.
Une femme, Ruriko, quitte son mari et se réfugie à la campagne, dans un chalet isolé appartenant à sa mère. Elle est calligraphe. De nouveaux occupants se sont installés dans un autre chalet proche : Nitta, un ancien pianiste qui ne peut plus jouer en public et est devenu facteur de clavecins, et son apprentie, Kaoru. Des liens se nouent entre les deux habitations, aidés par un vieux chien aveugle et sourd. Les tendres Plaintes est un morceau de musique de Rameau que Nitta joue pour Kaoru seule.
Pas le meilleur, disais-je, et pourtant, c'est celui qui m'a donné envie d'écrire. Sans doute une certaine similitude entre la situation dans le roman et ce que j'ai vécu cet été en Toscane : l'isolement dans la nature, les voisins, si proches, si lointains. On verra bien où cela me mènera.
( Yôko Ogawa, Les tendres Plaintes. Ed. Actes sud. Trad. de Rose-Marie Makino-Fayolle et Yukari Kometani.)
dimanche 14 septembre 2014
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2 commentaires:
Je trouve le titre très beau.
Plume :moi, je l'ai trouvé un peu bizarre jusqu'à ce que j'aie l'explication.
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