Samedi dernier, j'avais écrit un billet, des "momentini", humbles instants sans prétention, petits cailloux destinés plus à retrouver mon chemin dans le temps qui passe qu'à attirer l'attention. Au moment de le publier, suite à une mauvaise manœuvre, je l'ai effacé.
Agacement d'abord, puis résignation. J'aurais pu le récrire. J'avais encore tout en tête. Mais à quoi bon ? J'ai été envahi par l'inanité de tout cela. Grande lassitude face à l'écriture qui m'a duré jusqu'à aujourd'hui. Et encore, il n'y aurait pas eu quelques commentaires inquiets de votre part, je ne sais pas si j'aurais recommencé.
Je lisais les billets des autres, la tendresse de Plume, les vacances de Cornus, les voyages de Karagar dans ma région préférée d'Italie. Je n'y ai pas laissé de traces malgré le plaisir éprouvé à les découvrir presque chaque soir.
Cela ne m'était encore jamais arrivé et je ne sais pas pourquoi cela m'est arrivé : santé de plus en plus inquiétante de ma mère, période de rentrée, synonyme cette fois d'un peu de nostalgie, digestion de ma semaine en Toscane, revisitée en écrivant ? Sans doute tout cela et bien d'autres choses à peine conscientes.
Je viens de terminer un roman formidable. Sans doute le désir de vous en parler, de partager, mon âme de prof aidant, m'aidera-t-il à renouer avec une habitude vieille maintenant de bientôt sept ans.
jeudi 4 septembre 2014
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5 commentaires:
As-tu regardé dans les brouillons ?
Anonyme : bien sûr.
Je préfère une lassitude à autre chose de plus grave, même si j'eusse préféré encore une escapade impromptue.
Je retiens donc "passagère" !
Cornus : l'escapade (presque) impromptue va venir dans quelques jours.
Karagar : du moins je l'espère.
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