Il avait tout pour me tenter ce bouquin : son titre ("La caverne des idées", m'évoquant immédiatement Platon bien sûr), son illustration (une peinture sur vase grec), son thème (une enquête policière dans l'Antiquité). Et ce fut pourtant un fiasco complet que cette lecture.
Histoire tarabiscotée et progressant lentement pour aboutir à une résolution d'énigme guère intéressante, récit entrecoupé de commentaires du "Traducteur", mais pas celui que je cite en fin de billet, celui qui traduit le manuscrit qui raconte l'histoire. Vous me suivez ? L'Hercule Poirot antique est exaspérant de suffisance et bien niais parfois le philosophe qui l'accompagne ! Un roman baroque ou plutôt rococo. Ou alors trop intellectuel pour moi...
( José Carlos Somoza, La Caverne des idées. Ed. Actes sud. Trad. de Marianne Millon.)
mardi 23 septembre 2014
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3 commentaires:
Ah, on ne dit pas de mal d'Hercule, ou alors des faux poireaux.
C'est vrai que le titre met l'eau à la bouche par ce qu'il peut suggérer mais bon les titres c'est souvent plus trompeur que les couvertures vu l'impact que ça peut avoir sur l'imaginaire.
Cornus : au vrai d'ailleurs, le personnage ne s'appelle pas Hercule mais Héraclès. Te voilà rassuré ?
Nicolas : à l'inverse j'ai lu d'excellents romans aux titres (traduits) plus que niais !
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