mercredi 21 août 2013
Touraine, deuxième jour (dimanche)
Le deuxième jour, le dimanche 11 août donc, retour à l'office du tourisme pour acquérir les billets d'entrée puis petit tour dans Chinon où se tient une foire aux livres anciens très intéressante, avec de très vieux ouvrages dans un état impeccable. La visite de la citadelle est renvoyée à plus tard car les chaises d'une terrasse de bar à l'ombre nous tentent davantage
L'après-midi, départ pour le château qui inspira à Perrault son conte La Belle au bois dormant. Fort belle demeure effectivement, qui domine la vallée de l'Indre, accolée à une colline boisée qui en fait ressortir la blancheur du tuffeau. L'intérieur est intéressant à visiter, même si les reconstitutions de scènes du conte sont davantage destinées à des enfants en bas âge. Un bon point cependant pour la charpente et le grenier qu'elle recouvre, où s'amoncellent coffres, vêtements et tout un bric à brac bien digne d'un conte de fée. L'essentiel des bâtiments date du XV° et XVI° siècles et est longé par des terrasses à la "Française" (XVII°) dessinées par Le Nôtre, l'architecte des jardins de Versailles. Le château est propriété des descendants du Comte de Blacas qui en hérita en 1885 qui l'habitent toujours. Dans le parc, une chapelle datant de 1521 avec de superbes stalles de Jean Goujon près de laquelle se dresse la haute silhouette de deux cèdres du Liban offerts en 1808 à la Duchesse de Duras par Chateaubriand.
Un point commun de tous les châteaux que nous avons visités : la présence agréable de splendides bouquets de fleurs naturelles, en particulier à Chenonceau.
(Pour un large supplément de photos, il faudra attendre que je les poste sur mon site Flickr. Patience !)
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6 commentaires:
J'ai dû le visiter en 1999 il me semble, mais j'ai commencé à passer devant très souvent entre 1996 et 2001.
Les trucs des contes sont un peu cucul la praline. En revanche, pas souvenir de fleurs, cela doit être assez nouveau (il n'y en avait pas non plus à Chenonceau quand nous l'avons visité en 2007) mais il y en avait bien à Villandry en 2012.
Cornus: apparemment, c'est une volonté commune car il y en a partout.
Eussé-je demander le nom de ce château que tu me l'aurais donné volontiers.
karagar: chinon, tu m'en aurais voulu ?
Pour ce qui est de Chenonceaux, propriété elle aussi privée et en partie habitée, ses propriétaires ne sont pas dans la misère...
PP: il s'agit de la famille Menier, des chocolats, dont un des membres, une femme, avait ouvert un hôpital dans la galerie, pendant la seconde guerre mondiale et, la rivière faisant démarcation entre les deux zones (libre et occupée), de nombreux messages aux résistants ont transité par là.
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