Lorsqu'un livre commence par la présentation en ordre alphabétique des personnages, je me méfie toujours, et bien souvent avec raison : on va avoir du mal à suivre.
Ma vieille voisine, à qui j'en prête beaucoup, m'a acheté un roman, et comme elle sait que j'aime Camilleri (et elle aussi), elle a choisi cet auteur. Mais le problème avec lui, c'est sa trop grande prolixité, même si, la plupart du temps, ses intrigues sont bien ficelées.
Le Coup de filet comporte le défaut déjà rencontré dans Un Samedi entre amis : beaucoup de dialogues, presque uniquement, et des personnages à foison que l'on finit par confondre. Qui est l'inspecteur, qui est le journaliste, qui est le juge, etc. ?
La seule qualité de ce roman est la façon très lisible dont Camilleri aborde les problèmes actuels (mafia, corruption de la justice, indépendance de la presse) de l'Italie contemporaine, pas encore débarrassée de ses vieux démons.
( Andrea Camilleri, Le Coup de filet. E. Fayard. Trad. de Dominique Vittoz.)
dimanche 4 août 2013
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