samedi 31 août 2013

Reflets dans un oeil d'or

Encore un livre qui traînait depuis longtemps dans ma bibliothèque. Je ne connaissais rien de Carson Mc Cullers si ce n'est ce titre et celui de son premier roman : Le cœur est un chasseur solitaire. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre.

Les premières pages me rebutèrent, au point que je faillis abandonner ma lecture : style plat et froid, nombreuses répétitions (peut-être dues à la traduction)... Et puis le charme opéra et j'y retrouvai un peu de ce qui fait que j'aime les romans de Yoko Ogawa : un vague malaise malsain. Histoire d'un meurtre teintée d'homosexualité et de psychanalyse, sur fond de solitude.

Et la petite dame n'avait que vingt-quatre ans lorsqu'elle écrivit ces lignes. Elle mourut en 1967, après dix ans d'agonie, clouée par la paralysie dans un fauteuil d'infirme. On dirait que, parfois, certains êtres ont comme une prescience de leur destin.
(Carson Mc Cullers, Reflets dans un œil d'or. Trad. de Charles Cestre.)

6 commentaires:

P. P. Lemoqeur a dit…

et puis surtout voir le film de John Huston avec Brando, Taylor et Julie Harris et dont le scenario est à mon avis encore supérieur au bouquin...

CHROUM-BADABAN a dit…

Et puis il y a aussi La Ballade du Café Triste (et d'autres nouvelles), Frankie Addams, L'Horloge sans aiguilles son premier heu non son dernier roman.
C'est le roman âpre à la vie ! L'ambiance y est pesante !

Yo a dit…

Je l'ai beaucoup lue à l'époque où j'étais à la fac... Ta note m'a donné envie de relire L'Horloge sans aiguille.

Calyste a dit…

PP : l'édition que je possède contient de nombreuses photos du film.

Daniel : je les lirai sûrement u de ces jours.

Christophe : et quelque chose dans ton blog, quand aurons-nous le plaisir de le lire ?

Yo a dit…

Dis donc ! Ma dernière note date de fin août, c'est pas si mal !

Calyste a dit…

christophe : quand on aime, on ne compte pas ...