Encore un livre intéressant, bien que parfois mal ficelé: La Peau froide, de Albert Sanchez Pinol, écrivain catalan.
Pour fuir l'Europe où il a pris une part active dans la résistance des Irlandais contre l'envahisseur britannique, un homme accepte un poste de climatologue sur une petit île perdue de l'Atlantique sud. Il y trouve un autre homme, particulièrement rustre et primaire. Mais chaque nuit, des monstres, mi humains mi poissons, font le siège du phare où ils se sont réfugiés et obligent les deux hommes à coopérer.
Pour une fois, la quatrième de couverture n'est pas uniquement racoleuse et met bien l'accent sur l'essentiel du roman. Je la cite : " C'est la peur de l'autre - plutôt que l'autre lui-même - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis. " Je cite aussi la première phrase du roman: " Nous ne sommes jamais très loin de ceux que nous détestons. "
( Albert Sanchez Pinol, La Peau froide. Ed. Actes sud. Trad. de Marianne Millon.)
vendredi 9 août 2013
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3 commentaires:
Je note pour quand je me remettrai à lire !
" Nous ne sommes jamais très loin de ceux que nous détestons. "
C'est terriblement vrai ! Mieux vaut l'indifférence à la détestation, mieux vaut l'humour à la Pierre Desproges que la haine !
L'autre jour était tagué sur le mur d'une autoroute : le raciste est celui qui éprouve la haine de soi...
Plume: un livre étrange mais passionnant.
daniel: le mieux, c'est d'aimer, quand on le peut.
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