vendredi 26 juillet 2013

Musique et coucher de soleil

Concert en plein air hier soir, sur la place d'Ainay, devant la magnifique façade de la basilique.

Le Concert de l'Hostel Dieu y donnait un spectacle intitulé : Stradella, ange ou démon. Musique baroque du XVII° siècle interprétée par ces musiciens que j'ai déjà eu le bonheur d'entendre. Pendant que les airs s'égrenaient au fil de la soirée, le soleil teintait d'ocre le porche roman puis la façade s'illumina lorsque la nuit arriva. C'était splendide.

Entre les morceaux, un récitant nous lisait quelques passages de l'Abbé Bourdelot sur les nombreuses frasques du musicien qui aima trop les femmes et mourut sous le poignard d'un sbire.


Ainsi passa la soirée à voyager de Rome à Naples et de Venise à Turin en écoutant clavecin, violon, viole de gambe et théorbe accompagner la voie splendide de la soprano canadienne Heather Newhouse dans des arie, chaconnes et tarentelles de Stradella lui-même mais aussi de deux compositrices vénitiennes méconnues : Barbara Strozzi et Antonia Bembo). Même les clochards traditionnellement installés à l'angle de la place ont paru sous le charme.

Et, petit bonheur supplémentaire, j'ai eu la joie de retrouver dans le public une de mes anciennes élèves devenue enseignante après une formation en archéologie et installée à Istanbul  où je rêve d'aller la visiter.

5 commentaires:

P. P. Lemoqeur a dit…

J'en suis certain ! Pas de salut en dehors du contrepoint !

Cornus a dit…

La place de la basilique d'Ainay et la basilique elle-même, on connaît. J'imagine que cela devait être sympa.

karagar a dit…

Encore une église médiévale dont j'entends le nom pour la première fois.

Cornus a dit…

Karagar> J'allais te contredire, mais il est vrai que tu n'avais pas commenté, donc très probablement pas vu ma note : http://cornusrexpopuli.canalblog.com/archives/2007/01/21/3757116.html

Calyste a dit…

PP: en plus, magnifié par le cadre.

Cornus: oui, je me souviens vous avoir proposé la visite mais vous connaissiez déjà.

karagar: le seul édifice roman de Lyon.

Cornus: quoi! il y a des gens qui ne lisent pas tes notes ?!