J'en connais un qui va dire que je lis plus vite que mon ombre! Il est vrai que, ces derniers temps, les livres se succèdent prestement sur ma table de chevet. Mais qui puis-je ? Quand ça me plaît, ça va vite. Il n'y a que madame de Grignan qui est un peu restée en rade sur la commode.
Andrea Camilleri: vous en ai-je déjà parlé ? Il me semble bien. Cette fois-ci, rien à voir avec son commissaire Montalbano. Camilleri excelle aussi dans d'autres genres que le polar. Celui-ci, La Couleur du soleil, est plutôt dans la veine historique de cet auteur. Ou, pour mieux dire ici, pseudo-historique. Voilà: mon sicilien préféré aurait un jour été contacté par un mystérieux inconnu qui avait en sa possession (comment ? Mystère, tout de même. On ne se refait pas!) les mémoires d'un grand peintre italien du XVI° siècle. Après les avoir lus, il nous en donne quelques extraits concernant le dernier voyage de cet artiste à la vie aventureuse. Son nom : Le Caravage !
Alors, je ne pouvais pas manquer ça: Camilleri et le Caravage réunis dans un seul bouquin, avec, en prime, quelques reproductions de tableaux en pages centrales ! Et puis j'aime ces romans où l'on nous mène en bateau (c'est le cas de le dire!), où l'on découvre des manuscrits dans un vieux grenier: ça me rappelle mon enfance! Alors, vous l'aurez deviné: encore un grand moment de plaisir.
( Andrea Camilleri, La Couleur du soleil. Ed. Fayard. Trad de Dominique Vittoz.)
mercredi 20 février 2013
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2 commentaires:
Hum ça fait envie ! À la prochaine occasion je craque.
Le doute n'est plus de mise : tu veux m'achever !
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