Un dimanche ordinaire, sans sommet et sans abîme. Matin frisquet et nuageux. Presque froid sous mon T-shirt en allant au marché malgré le blouson que je remets pour la première fois. Acheté des roses d'Inde pour la cuisine et des lys blancs pour la grande pièce. J'ai dû ouvrir les fenêtres en rentrant de chez ma mère tant ils sentent fort.
Au repas de midi, poireaux vinaigrette (une délicate attention de ma sœur qui sait que j'adore ça), filet mignon avec garniture de cèpes et de rates, fromage, fraises et tarte aux pommes confectionnée par mes soins. Un repas de bourgeois comme m'a dit Frédéric ce soir.
Pendant la sieste, coup de téléphone de mon frère qui propose de passer nous voir avec sa femme dans l'après-midi. Son état de santé l'a empêché de partir à la campagne. S'il continue de souffrir autant, on va sans doute l'affubler d'une pompe à morphine. Des souvenirs remontent à la surface. J'admire son courage et sa façon de ne jamais baisser les bras.
Ce soir, repas prolétaire avec Frédéric: pizza, fromage. Soirée tranquille devant la télé. Infos sur la Une. Nous écoutons à peine. A quoi bon? Je ne comprends pas ce que ce monsieur fait là. Frédéric reprend le travail demain matin. Il a autant envie de recommencer que moi il y a quinze jours.
En ouvrant l'ordinateur, mails de ma collègue addicte au travail. Je ne les ouvre pas. Je suis encore en week-end, et nous nous voyons demain en réunion. Quelle vie de merde elle doit avoir!
Fini Le Dérèglement du monde, de Maalouf, entamé un nouveau japonais. Demain matin, la radio se met en route à six heures.
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10 commentaires:
IL y avait aussi des infos sur d'autres chaînes...
Bôff, même sans interview en direct, elles parlaient de 'lui' aussi, de toute façon.
Comme je n'ai plus que trois chaînes,à part la 6, illustrement inconnues,je dépoussière plus ma vieille télé que je ne la regarde.C'est top d'avoir les faits divers américains en VO sans traduction,vous avez l'air tous bien contents,cela me rend triste,je ne saurais jamais comment on explique ça à sa mère...patrie.Prochain sujet de compo:Peut-on commettre une erreur sans faire de faute?Répondez en homme de goût.
Karagar et Lancelot: et aujourd'hui encore! Ce n'est pas fini.
Ipsa: question de légèreté, sans doute, à perdre ou à laisser.
Ca-lys-te. Comme il fait doux être fleur chez toi.
Cornus: je vois bien le jeu de mots et suis sensible à ton compliment! On ne m'avait encore jamais dit ça!
Et leurs lèvres s'effleurent... (fond musical : la musique d'Angélique, composée par Michel Magne.... :D )
Lancelot: jaloux!
Si le nouveau ouvrage japonnais est celui de Haruki Murakami parût en 2 tomes, j'attends alors ta critique avec impatience... avant de passer à la librairie :-)
Nicolas: non, il ne s'agit pas de Murakami mais de Yoshimura.
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