Ce soir, c'est Baalbeck que j'ai en tête. Béqaa coincée entre Liban et Anti-Liban. Voyage en fin de guerre avec l'ennemi du sud. Les Syriens sont là, à chaque barrage, à chaque rue. Tente dressée, sinistre kaki, devant l'entrée des ruines. Il faut se cacher pour photographier.
D'autres tentes le long de la route, campements misérables de nomades bédouins. Du col, vue splendide sur l'Anti-Liban et le Barouk encore enneigés. "Barouk" viendrait du mot arabe signifiant "agenouillement des chameaux"
Beauté des temples, des six colonnes orphelines. Et les roses trémières transplantées en Savoie, fleurissant à foison et qu'il n'emporta pas dans son lieu de retraite.
Lecture d'une note du 17/04 (de quelle année?):
Déjeuner dans la propriété des Jésuites à Tanaël, au bord d'un lac artificiel. Ces hommes sont restés toute la guerre sur place, et sont simples et chaleureux. Est-ce cela des saints? Au fond de la propriété, un petit campement de Palestiniens. Ils se baignent au bord du lac: c'est le premier jour de la fête du mouton
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