Aujourd'hui, avec les troisièmes, en latin, nous avons traduit un texte de Quintilien tiré de son Institution Oratoire: des conseils donnés au maître qui a en charge des élèves. La dernière phrase était: "Ainsi tous tes élèves t'aimeront et te respecteront".
Une fois cette phrase traduite, une élève me regarde et me dit en rougissant: "C'est un peu comme vous, Monsieur." Ce fut mon tour de rougir. Écrire ça a l'air prétentieux et m'as-tu vu. Ça ne l'est pas. Je suis simplement très fier d'avoir entendu cette opinion. Ça console de beaucoup de fatigue et ça change des jérémiades hélas trop fréquentes dans le corps enseignant.
vendredi 30 septembre 2011
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6 commentaires:
Je suis rassuré et cela conforte un peu ma vision que j'ai du métier d'enseignant et de l'idée que je me fais du prof. Calyste (en lien avec la note chez Plume).
Eh bien, voilà qui compense la tonalité de la note précédente. :)
emovolizFinalement c'est quand mêmemieux que d'être entré dans le désordre. Bon week end
Cornus: j'ai lu le billet de Plume et ton commentaire. Je suis d'ailleurs d'accord avec elle sur la plupart des points. Cela demanderait une longue réponse mais je n'ai pas assez de temps aujourd'hui: c'est samedi, c'est sortie!
Lancelot: dans ce billet, je parle des élèves, dans l'autre des parents.
Didier: emovoliz ? Moi pas comprendre, ni la suite d'ailleurs. Tu m'expliqueras? Bon week-end à tous les deux.
Ecoute, je trouve des plus légitimes ton contentement, et je le partage. Un enseignant n'a pas moins de raisons à vouloir mesurer l'ardeur des applaudissements qu'un artiste...
Karagar: ils ne sont pas allés jusqu'à applaudir mais ils pourraient car un cours est bien souvent conçu comme un spectacle, mise en scène et message à faire passer!
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