dimanche 31 octobre 2010

Momentini

- Hier, journée dans la Bresse. Que d'eau, que d'eau! Et je ne parle pas ici des étangs dont l'étranger nous achète les carpes pour s'en régaler alors que nous, nous les boudons. Repas grenouilles, agrémenté de rires et de plaisanteries diverses (Qui a été surpris du rince-doigts qu'on lui offrait?!). J'ai pu revoir Aurélien un instant, entre deux repas de sa fille qui, pour six mois, est déjà une grande costaude. Comme papa!

- Le matin, passage à Saint-Chef (en Dauphiné), que j'avais découvert l'an dernier à la nuit tombante. Cette année, c'était sous la pluie et dans le froid. Il faudra reprendre ça calmement et y retourner dans le but unique de visiter. Petite devinette: qui est la gloire du village (abbatiale mise à part), au point qu'on a donné son nom à une des places, devant la maison où il habita?

- Nicolas rencontré à la Part-Dieu. Je cherchais un égouttoir, lui des étagères pour salle de bain! Passionnant, non? (Je sens que ça va plaire à Lancelot!). De quoi avons-nous parlé, nos paquets encombrants sous le bras? Du roman qu'il vient de publier et de mon blog. On est vraiment capables de s'abstraire totalement de la réalité ambiante, tous les deux!

- Je suis un fou gourmand de pâte de coings (entre autres!). Depuis que mon père, qui en faisait une excellente, est décédé, l'éventualité d'en voir apparaître une petite barquette dans mes placards est devenue assez mince. Parfois mon frère. Alors que faire? Ce soir, j'ai répondu: la faire soi-même! Elle est entrain de refroidir dans deux récipients, bien lissée à la spatule avant qu'elle ne durcisse. Je ne sais pas si elle sera bonne, mais elle ressemble assez à ce qu'elle doit être, normalement.

- Si je dis que les scorpions du jour sont Marie Laurencin (1883) (oui, oui, celle des aquarelles de Joe Dassin!), Colette Magny (1926), Roger Nimier (1925), Jan Vermeer (1632), Adamo (1943) et Jeanie Longo (1958), certains vont-ils encore crier à la manipulation et au scandale!!! En tout cas, les susnommés (que je ne nommerai pas, d'ailleurs) seront bien obligés de reconnaître que je ne suis pas sectaire!

7 commentaires:

christophe a dit…

Bien sûr qu'on va crier au scandale ! Seules des pâtes de coing pourront apaiser notre ire...

merbel a dit…

Monsieur San Antonio, je crois, mais je ne mettrais pas ma main à couper...

karagar a dit…

Je ne sais quelle est cette pierre, mais elle doit être bien dure à travailler qu'on a rapporté du calcaire pour les sculptures du porche... Dommage cette blancheur ternasse.
Ah, les pâtes de fruits, j'au ça en détestation, trop de sucre. Mais néanmoins curieux de savoir comment on fait ça.

Calyste a dit…

Il va falloir crier très fort, Christophe, pour que je partage!

Bravo, Merbel, c'est effectivement Frédéric Dard!

Pâte de coings, pour Karagar: peler les coings, enlever la partie centrale (pépins et autour, trop dur), les couper en morceaux, les faire cuire à la vapeur pendant une petite dizaine de minutes, égoutter, peser. (A titre d'exemple pour trois kgs de coings, il ne me restait à ce stade plus que 1kg300). Mixer les coings puis mélanger , en quantité égale, à du sucre à confiture et faire chauffer à feu moyen en NE CESSANT DE REMUER avec une cuillère en bois. Surtout ne pas faire attacher! La Pâte est prête lorsque le coing change de couleur et prend une teinte plus foncée, ambrée. Le verser alors dans des récipients où la pâte refroidira en durcissant.

Cornus a dit…

- Ah la Bresse à présent... A part un tout petit peu celle de Saône-et-Loire, je ne connais pas.

- Gelée ou pâte ce coin, moi aussi, cela fait si longtemps...

- Encore cette histoire de scorpions...

Lancelot a dit…

Nicolas c'est lequel ? celui des yeux bleus...? je m'y perds, à force....

Calyste a dit…

Je l'ai goûtée, Cornus: elle est bonne!

Bonne mémoire, Lancelot, mais c'est un autre Nicolas, aux yeux noirs, celui-ci!