Un petit âne noir aux quatre sabots blancs. Provenance inconnue. Il était à Pierre. Rapporté sans doute d'un pays du sud, Espagne, Sicile ou Maroc, je pense. Un air assez mutin, du genre à ne pas trop obéir aux rênes de cuir rouge qui lui pendent au cou. Un vêtement de franges et de pompons, une selle de velours. Un beau chapeau de paille, transpercé par deux oreilles, je ne vous dis que ça. Et la queue bien dressée. Il ne rappelle plus rien à personne. Il ne me gêne pas, dans le coin d'une bibliothèque. Je ne sais pourquoi, cet objet m'évoque, lorsque je le vois devant une série de livres de psychologie de l'enfant et de pédagogie (il est bien placé, n'est-ce pas, mon âne!), l'odeur du mimosa et un marché de Provence.
(Derrière l'âne, on peut aussi voir sur la photo le cheval et le toucan.)
dimanche 31 octobre 2010
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4 commentaires:
C'est curieux, j'ai eu une période objets, j'en avais partout, sur le bureau, sur les étagères à livres,entre les casseroles...gardés des années, de déménagements en déménagements, j'y tenais fort, et puis là, plus rien ou presque. Ah si, des cailloux !
Je suis, moi aussi, en train de beaucoup élaguer, Karreg. On a l'impression que c'est difficile, et je constate qu'une fois que les objets ne sont plus là, on n'y pense plus, pour presque tous.
Super il y a la photo !
Chose promise....
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