lundi 7 juin 2010

Quelques goélands plus tard...

Bon! Où était-il passé? Depuis jeudi, pas de nouvelles! Et il n'a même pas prévenu qu'il partait! Eh bien il est allé voir les goélands, ceux du sud, du Languedoc. Deux jours et deux nuits à la Grande-Motte avec moult points d'orgue culturels, amicaux ou gastronomiques.



Commençons par l'amical, puisque j'ai eu le bonheur d'être accueilli en gare de Montpellier par quatre larrons tout sourires qui ont noms Frédéric, Jean-Claude (pour les Lyonnais) et Lancelot et Tinours (pour les autochtones). Tranquille moment passé à une terrasse du centre, à parler de tout et de rien sous une agréable brise venant tempérer la chaleur du sud. Il fallait arroser les retrouvailles et ce fut Tinours qui eut l'honneur de recevoir mon verre sur les genoux, suite à un geste maladroit de ma part. L'entrevue avec les deux lascars fut bien brève, hélas, mais je ne serais pas passé par Montpellier sans chercher à les voir, même rapidement.

Après l'amical, le gastronomique, et même de haut vol puisque le repas du vendredi soir fut pris à la Maison de la Lozère, dont l'un des deux propriétaires est un ami d'enfance de Frédéric. Dire que ce fut un régal est encore peu dire, tant la gentillesse de Pierre ajoutait encore à la finesse des mets proposés. On sent en cet homme une humanité et une bonté assez extraordinaires. Bien que son affaire tienne la deuxième place dans les restaurants de standing de Montpellier, il est resté simple et ouvert. Allez-y, si vous ne connaissez pas: cela vaut le cou d'investir quelques picaillons dans un repas d'exception!

Le reste du séjour fut consacré en vrac à un repas de fruits de mer au Grau du Roi, à une visite d'Aigues-Mortes sous un soleil implacable, à un petit tour aux Saintes maries de la Mer puis à la cathédrale de Maguelonne qu'enfin j'ai pu visiter et où j'ai retrouvé les paons qui m'ont demandé des nouvelles de Karregwenn. Puis nous sommes remontés en voiture avec Frédéric, laissant Jean-Claude profiter de quelques jours supplémentaires de vacances et, lorsque nous sommes arrivés à Lyon,..... il pleuvait.

Par le train, en passant, j'avais vu, autour d'Avignon, le maquis rabougri accroché sur la roche et la terre jaune, aveuglante de soleil, pour moi irrémédiablement associés au souvenir d'Amédé.

6 commentaires:

KarregWenn a dit…

Mais ont-ils fait la roue pour toi ? Je parle des paons de Maguelonne, évidemment, ne vous méprenez pas !

Calyste a dit…

Ni les paons ni les autres! Pourtant je le leur ai demandé gentiment!

MY a dit…

Ma région de coeur :)
Entre Nîmes, Montpellier et les rivages de Camargue, on pourrait même dire ma seconde patrie.

Calyste a dit…

Oui, je savais et j'ai quelquefois pensé à toi, devant la mer surtout.

Lancelot a dit…

Aller voir Maguelonne sans moi, sans nous... c'est d'une goujaterie sans nom...

A lyon il pleuvait il y a une semaine....? ne t'en fais pas : ici, la belle météo s'est rattrappée depuis vendredi dernier... il fait un magnifique temps de mois de février.

Calyste a dit…

D'ailleurs, Lancelot, les paons m'ont puni en ne faisant pas la roue!
Ici, les plus longs jours de l'année se passent dans la grisaille, ou presque!