lundi 24 mai 2010

Caffè Roberto, Via Po, 5. Torino

Caffè Roberto, l'aperitivo nel cuore du Torino. Via Po, 5. Torino.

C'est ce qui est imprimé sur un petit sachet de sucre en poudre qu'une collègue, de passage à Turin, m'avait rapporté de son séjour en guise de clin d'œil à mon prénom et à mon amour de ce pays.

Au dos, on lit: Si organizzano colazioni di lavoro, Coffee beak, rinfreschi, feste di laurea. Je lis toujours l'italien avec plaisir, même de simples textes publicitaires sans intérêt, en regrettant un peu plus chaque fois que leur merveilleuse langue, comme la nôtre, soit peu à peu maculée de mots anglais qui, pour moi, sont autant de taches sur la sonorité de ce langage. Mais je ne suis pas parti ce soir pour écrire un billet comparatif sur les différentes langues européennes.

J'ai ce petit sachet de sucre ("zucchero") sur mon bureau depuis cet hiver et aujourd'hui, la canicule aidant (30 degrés à Lyon, alors que dimanche dernier, nous en étions à 9), j'ai repensé à ces étés passés, seul ou avec Pierre, en Italie, en Corse, dans la fraîcheur de la Creuse ou la douceur du Chablais. Hier, ma cousine m'a demandé si j'avais programmé quelque chose pour mes vacances prochaines. Il y a longtemps que je ne programme plus rien. je n'ai jamais eu l'âme d'un programmateur. La seule fois où il a fallu le faire (pour un voyage à six célibataires en Grèce, où la réservation s'imposait), j'étais plus qu'angoissé à l'idée que quelque chose, en bout de course, ne vienne empêcher le projet de se réaliser. Il eut bien lieu, finalement, mais je n'aime toujours pas tirer de plans sur la comète à trop longue échéance.

Le Caffè Roberto, je l'ai vu moi même, lors d'une journée passé à Turin ce printemps. Vu et photographié, bien sûr. J'ai eu l'occasion, ces derniers temps, de vivre de petits voyages brefs, comme celui-ci, des voyages décidés un soir, au cours d'une conversation, des voyages où rien n'est vraiment préétabli. Même s'il me faut chaque fois jongler avec la garde de ma mère, j'y suis parvenu sans trop de peine. Peut-être est-ce cette contrainte familiale, ajoutée au fait que mon réseau d'anciens amis (de l'époque de Pierre) s'est considérablement dispersé, chaque disparition rétrécissant un peu plus mon horizon, qui fait que je goûte sans doute plus qu'autrefois la saveur de ces escapades et que je sais enfin en vivre chaque plaisir.

J'avais, ce soir, l'intention d'écrire sur les travaux entrepris dans mon appartement! Voyez un peu comme la plume est taquine!

5 commentaires:

piergil a dit…

et le poil est coquin...

karagar a dit…

Dans le cas de voyages décidés à l'avance, je ne m'occupe jamais de ces aspect organisationnels. Par contre je prends plus les commandes quand il s'agit de décider quoi aller voir...

Calyste a dit…

Je donnerais beaucoup pour être à la place du pouce, Piergil!

D'où le bonheur d'être deux, entre autres, karagar!

Lancelot a dit…

Albergo Lancelot e PiccolOrso, l'amore accanto a Montpellier. Conosci già l'indirizzo.
Qui si organizzano week end tra amici, blogatori, da molte parte del mondo.
Giugno è l'ottima perioda dell'anno.
Allora, per quando sarà ? Con o senza F ? E da voi da decidere.

Presto presto !!!

Calyste a dit…

Ti telefonero, presto, ma sarà difficile di venire, mi sembra.