Encore un polar avalé en moins de deux, même si déroutant. En effet, l'auteur s'inclut dans la narration, comme s'il accompagnait "physiquement" ses personnages. Ce qui permet une dose d'humour fort bienvenue. Exemple, à la fin, lorsque le sergent Sarti Antonio risque de se faire abattre : "
Le moment est venu de le saluer. Que lui dire ? Que ç'a été un plaisir de rester à ses côtés pendant tout ce temps. L'expression n'est pas très heureuse. Alors quoi ? Bon voyage. Mais pour où ?".
Un polar donc qui ne se prend pas au sérieux.
(Loriano Macchiavelli, Derrière le paravent. Ed. Métailié Noir. Trad. de Laurent Lombard.)
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