Et puis, je me suis levé, avec mes cigarettes. Je me suis assis sur le banc de pierre, entre la porte et la fenêtre. J'en ai allumé une et j'ai levé les yeux. Le ciel nocturne s'était dégagé. Les étoiles scintillaient et, devant moi , la Grande Ourse, comme à Bons quand j'allais la voir. Tous les soirs avant de me coucher. Elle brillait là-haut, exactement au même endroit, au milieu des autres.
Un chat est passé dans le noir. L'éclairage public avait été coupé. Je ne sais pas si j'ai repris une cigarette. Je ne me souviens que de ce calme, cette obscurité, ce scintillement. Cela m'a fait du bien. C'est là, à ce moment de plénitude, que je lui ai dit adieu.
Françoise Hardy (1944 - 11 juin 2024) |
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