Ce matin, sur une des cheminées de ma cour, j'ai vu un couple de pigeons. Étaient-ce les mêmes qui venaient régulièrement il y a quelques mois et qui ne se quittaient pas ? Je n'ai pas l'impression. Mais ce que j'ai vu m'a fait chercher sur internet la période de reproduction de ces volatiles : elle dure environ huit mois, de fin janvier à fin septembre.
Mes deux tourtereaux n'étaient donc pas en retard pour s'y mettre. Ils se posèrent d'abord l'un près de l'autre sur le sommet de la cheminée et la femelle se mit à plusieurs reprises à picorer le bec du mâle qui, visiblement, n'avait rien contre. A intervalles réguliers, il se passait le bec sous les plumes puis revenait aux "baisers" de sa femelle.
Quelques minutes plus tard, il était sur son dos, en mouvement. Les deux déployaient leurs ailes, peut-être pour garder l'équilibre ou pour rendre le mouvement plus énergique. Cela dura à peine quelques secondes, puis la femelle se dégagea et s'envola. Si les prémices avaient été consciencieusement accomplies, la phase post coït fut vite expédiée. Je n'ai pas osé demander au mâle si, comme l'homme, il se sentait triste... Mais Galien de Pergame affirme que tout être vivant l'est, à l'exception du coq et de la femme. Faisons-lui confiance !
mardi 9 février 2016
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4 commentaires:
Ah bon? on doit être triste "post-coïtalement"??
Jérôme : c'est en tout cas ce que prétend Galien de Pergame... Personnellement, je dirais plutôt : ça dépend du coït....
Ton Galien, il ne forçait pas un peu sur le Vinum picatum ?!
Ton article me donne envie d'écrire un livre édifiant pour la jeunesse :
"VIES ET MORT D'UN COQ DEPRESSIF" !
Plan du livre :
* Chanteclair s'enroue
* Cocktail en berne
* K.O. au premier round
* Oh le cocard, dit !
* Coquibus réfléchit
* L'estomac dans les ergots
* Le coq à l'âne
* La mort en pâte
* Finir remplumé
Chroum : ton esprit a des ailes ! J'aime beaucoup l'estomac dan les ergots et finir remplumé.
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