Ce cher Camilleri a encore fait des siennes. Voilà maintenant que son fameux commissaire Montalbano se sent vieillir et entre dans l'âge du doute. Inutile de vous raconter l'intrigue de ce polar que j'aurai oubliée aussi vite que je l'ai lue. Non que ce ne soit pas bien ficelé mais parce que, à mon avis, dans les romans de Camilleri (policiers ou pas), ce n'est pas le plus important.
Ce qui me plaît chez lui, c'est sa façon d'évoquer la Sicile, la mer, la gastronomie locale (qui tient une très grande place), c'est l'ambiance de son commissariat, avec tous ses collègues bien typés, de Mimi Augello le beau gosse à Catarella le presque simple d'esprit, c'est avant tout aussi la personnalité de Montalbano, grand séducteur et grand indépendant, face aux femmes et face aux autorités. J'ai l'impression maintenant de les connaître et que, si je retournais là-bas, je pourrais les croiser dans la rue.
(Andrea Camilleri, L'Age du doute. Ed. Fleuve noir. Trad. de Serge Quadruppani.)
mardi 24 février 2015
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2 commentaires:
Encore une fois, je n'ai vu que les téléfilms de la série, dont l'été dernier, de nouveaux épisodes retraçant ses débuts de commissaires (avec un autre acteur). Ce ne sont pas des chefs-d'œuvre, mais j'en apprécie assez l'ambiance générale
Cornus : jamais voulu regarder. J'ai mes représentations à moi, dans la tête, depuis le temps.
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