La petite saloperie brumeuse et aqueuse ayant, semble-t-il, décidé de se retirer peu à peu, j'ai repris hier après-midi mon bâton de pèlerin pour arpenter les rues de Lyon. Quatre expos photos dans la foulée.
D'abord à la Fondation Bullukian, place Bellecour, dont je reçois les programmations par mail. J'aime beaucoup cet endroit pour y avoir vu de très belles choses. Mais là, je suis resté sur ma faim. Très peu d’œuvres exposées et dont le fil conducteur, Images résistantes, ne saute pas aux yeux, même après les explications très gentiment données par la personne qui gardait la galerie. Je n'ai pris aucune photo, ayant préféré bavarder avec cette jeune femme.
Ensuite, tout près, une expo au Goethe Institut : Berlin Wonder Land. Wild years revisited (1990-1996). Photos en noir et blanc du quartier de Berlin-Mitte juste après la chute du mur, au moment où des artistes (ou des squatters) s'installent dans ce quartier en ruines et le font revivre dans une folie passagère. Passagère puisque qu'aujourd'hui cette partie de la ville est investie par les galeries chic. Émouvant et passionnant. J'ai repensé, en voyant ces clichés, à la joie qui régnait dans les rues de Prague, lors de mon premier voyage au tout début des années 90.
Puis direction les Archives municipales, derrière la gare de Perrache, pour une exposition des photos de Yves Neyrolles, Apparitions Disparitions, consacrée aux transformations de la ville entre 1970 et nos jours, quatre décennies qui ont vu la ville se métamorphoser tout en gardant son identité séculaire. Photos de constructions, de chantiers de démolition qui ne pouvaient que me parler. De la Montée de la Grande Côte et des pentes de la Croix-Rousse à l'ancien Palais des Congrès, de la Tour Oxygène à la Confluence, une visite dans le passé et dans l'avenir de la capitale des Gaules.
Enfin, justement à Confluence, au Plateau du Conseil Régional, un autre photographe lyonnais, Marc Riboud et ses Premiers déclics. Beaucoup de photos cette fois-ci, quelques unes de Lyon et la majorité du monde entier : France et Angleterre, Yougoslavie, Inde, Chine, Japon, Alaska, Russie, etc. Quelques paysages mais surtout des scènes de la rue, d'une humanité souvent pauvre surprise dans ses occupations quotidiennes. Très belles photographies dont l'humour, et j'ai apprécié, n'est pas absent. (Désolé pour les reflets!)
Inutile de préciser qu'ayant tout fait à pied, j'en avais, en rentrant, un peu plein les pattes. Mais l'intérêt de cet après-midi valait la fatigue.
mercredi 18 février 2015
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5 commentaires:
Quatre expos dans une après-midi, faut le faire ! J'aimerais aussi visiter des expos photos car il y en aussi à Lille, mais cela reste presque trop loin pour s'y rendre aussi "facilement" que tu le fais.
Et les lieux d'expos où tu es allé sont aussi très intéressants visiblement.
"Mais là, je suis resté sur ma fin." Ouf , tu as failli mourir ! Joli lapsus en tout cas .
Cornus : le Conseil Régional en particulier a une architecture assez intéressante même si parfois branlante.
Karagar : merci. Corrigé.
Branlante. A ce point ?
Cornus : à ce point pour certains détails (verrière, stores automatiques)...
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