lundi 23 juin 2014

Fête du bruit

Ou du n'importe quoi ! Du bruit, de la viande saoule ou sous autre anesthésiant : voilà ce qu'une fois encore, je retiendrai de la fête de la musique samedi soir.

Nous avions eu l'idée de nous faire un petit restaurant, Jean-Claude, Frédéric et moi, histoire de marquer l'arrivée de l'été. Celui que nous avions choisi étant complet pour la soirée en terrasse, nous nous sommes rabattus sur un tout proche où nous aurions de la place une heure et demi plus tard. En attendant, un petit tour dans le vieux Lyon, en quête d'un café où nos oreilles n'auraient pas trop à souffrir de tous les "artistes" d'un soir. Le temps d'une bonne bière bien fraîche, de deux cigarettes et retour à la terrasse du restaurant.

Et nous avions bien fait de patienter : une découverte que ce Sathonay des familles, sur la place du même nom. Un restaurant sans prétention où l'on mange divinement bien : après les salades (pour moi la "Gnafron": verte avec boudin froid, andouillette et quenelle froide), un tartare dont je me souviendrai longtemps, tant l'assaisonnement en était parfait ! Et les pruneaux au vin avec boule de vanille à la cannelle ! Si bon que nous en avons vite oublié le trublion qui s'escrimait à brailler au coin de la rue en s'accompagnant d'un instrument que je n'ai même pas réussi à identifier.

7 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Oui, elle est brutale la musique de la fête de la musique : on se croirait parfois à la guerre !
Un bruit d'enfer
C'est d'un joyeux...
Je suis resté chez moi, dépression oblige, en couvrant la cacophonie extérieure par des chants juifs piano et violoncelle.

Zerbinette a dit…

Je ne sais pas pourquoi on s'obstine à appeler cette anarchie sonore une fête. Heureusement que tu avais en bouche quelques délices pour pallier cet affront et flatter un de tes sens. J'ai réussi pour ma part à esquiver cette débandade, Chambéry proposait pourtant Acouphen et Paul Mc Carthy : on ne saurait résister à telles propositions. Hummmmm

Cornus a dit…

Personnellement, cela ne me dérange pas plus que ça que certains s'adonnent une fois l'an en public à certaines formes de "musique", dès lors qu'ils ne m'empêchent pas de dormir au delà d'une certaine heure.
Quant au restaurant, ça c'est plus intéressant.

plumequivole a dit…

Décidément y que moi qui aime...Bon, c'est vrai que je vis dans une ville où l'on fait de la musique dans les rues à longueur d'année...
Une race à part ? :)

Calyste a dit…

Chroum : le violoncelle n'est pas ce qu'il y a de mieux pour soigner la dépression, non ?

Zerbinette : oui, excellent restaurant. Bises sans fourberie !

Cornus : je n'ai pas eu ce pb cette année.

Plume : je pense ! Il faudra songer à exporter !

CHROUM-BADABAN a dit…

Oui tu as raison le violoncelle est bien trop mélancolique !
Depuis je mets jean-Jacques Milteau à l'harmonica...

Calyste a dit…

Chroum : moi, dans ces cas-là, c'est l'accordéon.