Hier soir, c'était le repas de fin d'année du centre scolaire où je travaillais et qui regroupe plusieurs établissements.
Accueil sous petite tente charmante avec tapis vert, brassée de gerberas (j'ai une sainte horreur de cette fleur !) et musique d'un petit orgue à partitions en carton perforé qui nous a cassé les oreilles pendant tout le début de la soirée. Évidemment, il fallait aussi chanter, et le premier sollicité, ce fut qui, je vous le demande ? Refus catégorique, bien sûr !
Ensuite discours interminable de l'imbécile qui nous sert de directeur général et qui, cette année, pour la première fois, n'a même pas pris la peine de citer les enseignants qui partaient à la retraite : il a eu le culot de préciser qu'il ne mentionnerait que ceux qui s'étaient investis dans la vie du centre (au Conseil d'administration, par exemple). Parce qu'un prof qui y a passé une quarantaine d'années de sa vie, il ne s'est pas investi, lui !!!!???
Repas barbecue ensuite où il a fallu que je râle pour obtenir un pichet de rosé ! Ils ont ainsi pu voir que je n'avais pas changé !
Heureusement, joie de revoir des tas de "vieux" collègues, en retraite ou pas, avec qui j'ai passé une très bonne soirée. Pourtant, je ne sais pourquoi, en repartant le soir, je me sentais un peu triste.
vendredi 20 juin 2014
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7 commentaires:
"l'imbécile qui nous sert de directeur général". Tiens, tiens, le verbe est au présent...Retraité, Calyste, t'es bien sûr ?
Plume : oui, j'ai hésité mais, hélas, il est toujours là.... pour les autres.
Ah j'aurais pu faire la même remarque que Plume, mais comme il sévit encore... D'ailleurs, cela doit être un sérieux con pour se permettre de "trier" les "bons" des "mauvais" profs. Cela aurait mérité que les "mauvais" quittent les lieux comme un seul homme.
Les gerbéras, j'aime bien, moi, mais en même temps, je n'en abuse pas.
L'avantage des gerberas c'est qu'elle porte bien leur nom :)
Tu quittes le navire au bon moment bonhomme !
Bises de gerbille
Cornus : sérieux, comme tu dis !
L'inconnu du lac : pas si inconnu que ça !
j'ai buté sur le présent comme les autres.
karagar : oui, mais comment dire ?
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