Le billet précédent faisait allusion au très beau film de Nelly Kaplan sorti en 1969 : La Fiancé du pirate, avec, entre autres, Bernadette Lafont, Georges Géret, Michel Constantin, Julien Guiomar, Jean Parédès et Claire Maurier.
Je ne m'attarderai pas sur le pirate de mon billet qui n'en vaut pas la peine et qui n'a de commun avec Bernadette Lafont que d'avoir fait un malaise au même moment. Mais elle, quelle bonne femme ! Je l'ai toujours adorée, pour son naturel, pour sa gouaille parisienne (bien que née Nîmes), pour ce qu'elle a représenté au moment de la Nouvelle Vague, pour sa grande dignité de mère au moment de la mort de sa fille Pauline, pour son rire, pour sa clope au bec, pour tout, quoi.
Une grande dame, et simple, ce qui ne gâche rien. Au revoir, Bernadette, et bonjour à Pauline.
(Frédéric m'a téléphoné pendant la rédaction de ce billet pour me signaler un documentaire sur France 5, à elle consacré .)
dimanche 28 juillet 2013
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5 commentaires:
Je l'aimais bien, pour sa voix (curieusement car d'habitude, cela peut m'ennuyer), par son jeu d'une certaine simplicité, par je ne sais quoi qui me la rendait familière, abordable... Et pourtant ce ne sont pas les films de la nouvelle vague qui me l'ont fait connaître car je ne les ai pas vus (ou très peu). Et je me souviens bien de la disparition de sa fille.
merci pour ces précision, Calyste, mais je m'étais mal exprimé, j'avais compris l’allusion à Bernadette mais c'est 'le politique s'en sort' qui m'a posé problème ... qui ? se sort de quoi?C'est ça précisément que je n'ai pas compris. (mais je dois dire que 4 jours dans le noir, et sans informations....)
Cornus: et tu as deviné qui était le pirate ?
Karagar: il s'agit d'un monsieur très proche de l'ancien président de la République, très touché par des "affaires" en ce moment et qui a été victime d'un malaise pratiquement en même temps que l'actrice, malaise dont il s'est remis.
Oui, Fromfrom a trouvé.
Cors: il me semblait.
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