Un autre abonnement de mes lectures en ce moment : Stefan Sweig. Et je remercie La Plume de m'avoir conseillé Amok, que j'ai lu en poursuivant avec La Lettre d'une inconnue. Toujours même procédé narratif du récit enchâssé dans le récit, toujours style ultra classique pour analyser des passions dévorantes. Dans ce hiatus entre l'écriture et le fond, il se rapproche étrangement d'Ogawa, même si leurs univers sont totalement différents. Je termine en ce moment la dernière nouvelle publiée avec les deux autres : La Ruelle au clair de lune. Et je me sens toujours aussi bien dans ces pages.
( Stefan Sweig, Amok, suivi de Lettre d'une inconnue et La Ruelle au clair de lune. LDP. Trad. de Alzir Hella et Olivier Burnac.)
jeudi 11 juillet 2013
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9 commentaires:
J'ai lu il y a quelques jours "La Peur" (Angst), une nouvelle de Stefan Zweig, suivie d'autres nouvelles...
Très belle écriture et toujours des histoires du quotidien, de la vie, qui suspendent la curiosité...
Très agréables...
Le plus curieux, c'est que Zweig se considérait comme un romancier négligeable...
Quand on pense à tous les plumitifs qui se prennent pas pour de la merde...
Je crois que Zweig est pour moi à la littérature, ce que Ravel m'est à la musique, y a rien à jeter...
J'ai toujours ressenti que c'était comme une élégance qu'il se considère comme un romancier négligeable; c'est sa légèreté...
Un écrivain qui nous laisse respirer dans les moments les plus étouffants !
daniel: c'est prévu au programme.
PP: non, rien à jeter. On se dit: je vais en lire un mauvais, il va surement se planter. Et puis non, ça me plaît chaque fois.
daniel: élégance, c'est le mot juste.
Il me semble que tu avais écrit autrefois que Zweig n'était pas trop ta tasse de thé, je l'avais noté car c'est un de me auteurs favoris. Heureux que tu révises ton opinion. Mais j'ai un peu de mal à comprendre ce que tu appelles le hiatus style/fond...
karagar: je ne me souviens as d'avoir dit ça car j'ai toujours apprécié Sweig.
Je voulais parler de l'écart entre la légèreté, le classicisme du style de Sweig et la "morbidité" des histoires qu'il raconte.
Et si tu devais me conseiller la lecture d'un de ses romans, que proposerais-tu en premier pour le piètre lecteur que je suis ? Je sais, j'en demande beaucoup.
Cornus: peut-être "Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme". Mais tous ceux que j'ai lu m'ont plu.
Merci Calyste !
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