Bon, je n'irai pas par quatre chemins: Virginia Woolf, c'est beau, c'est émouvant, c'est poétique, c'est bien écrit, c'est tout ce qu'on voudra, mais surtout, à la longue, ça finit par être chiant!
Les Vagues: c'était mon premier de cet auteur. Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas. Une série de monologues de six amis: Bernard, Neville et Louis pour les garçons, Suzanne, Rhoda et Jinny pour les filles, retraçant toute leur vie à des moments différents entrecoupés de descriptions de la nature et de la mer à divers instants du jour. Un autre personnage au destin tragique dont on parle: Perceval qui, à la fois, les agace et les fascine.
Certaines pages, au début et à la fin surtout, m'ont enthousiasmé par le pouvoir d'évocation qu'elles avaient sur moi, mais ce pouvoir en était aussi le défaut car je n'arrivais que difficilement à me concentrer sur ce que je lisais. Et puis, à la longue, le procédé lasse et l'on en arrive à ne plus distinguer lequel des personnages nous livre ses ressentis. Heureux de l'expérience, mais heureux encore davantage d'avoir refermé ce livre. Un conseil: à lire quand on n'est pas fatigué!
(Virginia Woolf, Les Vagues. Livre de poche. Trad de Marguerite Yourcenar.)
mardi 28 août 2012
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13 commentaires:
Ouuuuuh ! Moi qui l'ai tant aimé (les ai tant aimé je devrais dire, TOUS) ! As-tu lu "Orlando" ? Si jamais tu te sens de refaire un essai, lis celui-là !
Bon, là je viens d'entamer "Mary Ann en automne" le 8ème des Chroniques de San Francisco, d'Armistead Maupin,et le charme agit nettement moins bien qu'avec les tous premiers.
Virginia, ELLE, ne me déçoit jamais !
As-tu vu le film les Heures (the hours) ?
Je suis d'accord avec laplume pour Virginia ! Na !
Moi, c'est son journal qui m'a le plus touché. Et surtout l'image me hante de cette femme qui met des cailloux dans les poches de sa veste puis s'enfonce dans le lit de la rivière.
La Plume: j'ai aussi acheté le dernier Maupin. Sans conviction puisque l'avant-dernier m'avait déjà déçu.
Nicolas: non, mais j'ai lu le livre qui m'avait beaucoup plu.
Christophe: pour une fois que nous ne sommes pas du même avis!
Didier: sinistre oui. je préfère l'image d'Ophélie flottant comme un lis blanc!
Je l'ai lu il y a peu de temps aussi. J'ai beaucoup aimé les images qui défilent comme lors d'un voyage immobile. J'ai été fascinée par l'écriture poétique.
Oui, The Hours. Richie, le petit Richard. Impossible de regarder ce film sans pleurer. Regarde le DVD Calyste. Pour moi, un film-culte.
Anna.
Et en plus, une belle surprise.
C'est Philip Glass qui a composé la musique du film. Calyste, tu me diras combien de larmes tu as versées !
Georges: moi aussi, mais la fatigue est venue sur la longueur.
Anna: promis, Anna. J'espère qu tu as passé un bon été.
Je suis aussi d'accord avec Didier M. : je trouve son suicide et la lettre qu'elle a laissée, dans laquelle elle évoque sa crainte de sombrer définitivement dans la folie, particulièrement émouvants.
Tiens Calyste, sinon, je suis en train de finir L'Auberge de la Jamaïque dont tu me parlais il y a peu... Il y a une charge érotique assez incroyable !
Christophe: d'accord avec toi. As-tu déjà lu, de la même, Rebecca, dont Hitchcock a tiré un film magnifique?
Oui, je l'avais lu au collège et je m'en souviens assez bien.
Christophe: si tu as l'occasion aussi de voir le film...
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