vendredi 10 août 2012

Roma 2012 (2 août)

Ayant eu hier notre dose d'antiquités, c'est vers l'art pictural que nous nous tournons aujourd'hui. Mais, avant de nous rendre au Palais Barberini, nous écumons encore quelques églises au long de notre périple.

San Francesco a ripa d'abord, dans le Trastevere. Moins connue que ses deux voisines, Sainte Marie et Sainte Cécile, elle est pourtant intéressante, en particulier grâce à un marbre du Bernin. Jouxtant un ancien hôpital où Saint François d'Assise séjourna en 1229, elle abrite l'Extase de Ludovica Albertoni sculptée entre 1671 et 1675 pour le cardinal Paluzzi.

De là à Sainte Cécile, il n'y a qu'un pas que nous franchissons allégrement pour revoir cette église puis, sur la place Sonnino, San Crisogono où je comptais découvrir l'église paléochrétienne en sous-sol. Mais les lieux ont l'air désert et je n'ose m'avancer dans l'obscurité de ces noirs souterrains. Nous nous consolons en dégustant un bon Etna bianco, vin blanc bien frais, face à Santa Maria.

L'après-midi, montée au Quirinal et visite de Sant'Andrea, dessinée par le même Bernin,  église du séminaire jésuite et voisine de San Carlino,  un des chefs-d’œuvre de Francesco Borromini, l'éternel rival du Bernin à la période baroque italienne. Place des Quatre Fontaines puis Palazzo Barberini.

Le palais  abrite la galerie nationale d'art ancien de Rome, riche de nombreux chefs-d'oeuvre parmi lesquels La Fornarina, cette femme peinte par Raphaël et dont la maison sur la Lungara, aujourd'hui occupée par un restaurant, est toute proche de notre appartement. Mais les deux tableaux qui m'ont le plus touché sont sans conteste le portrait d’Érasme par Quentin Metsys et le Narcisse du Caravage, éblouissante représentation du jeune homme se mirant dans l'eau. Ne pas oublier non plus le portrait d'Henry VIII par Holbein le Jeune.



4 commentaires:

Cornus a dit…

L'Érasme par Quentin Metsys, j'ai l'impression de connaître.
La dernière photo est vraiment très impressionnante.

Calyste a dit…

Cornus: elle est prise de travers, tout simplement parce que je ne pouvais pas accéder au centre de l'escalier.

Cornus a dit…

Oui, mais justement, c'est peut-être qui lui donne cet aspect si particulier. Mais en dehors de cela, cette archirecture me plaît particulièrement.

Calyste a dit…

Cornus: cet escalier à la galerie Barberini est de Borromini. l'autre, le plus "carré" est du Bernin, son éternel rival.